Découvrons ensemble l’interview du jeune comédien Bilal El Atreby, son expérience au PAT studio, son parcours, ses projets, et son rôle dans le film « La Revanche des Crevettes Pailletées », la suite de « Les Crevettes Pailletées».
Bonjour Bilal, tu peux te présenter ?
Bonjour ! Je m’appelle Bilal El Atreby. J’ai 25 ans maintenant. Je suis comédien depuis 3 ans. Avant ça j’avais pas forcément fait autre chose dans le milieu artistique. Je viens plutôt du sport, des sports de combat : boxe anglaise , boxe thaïlandaise , football américain.
Tu as toujours voulu être comédien ?
L’acting ça m’est tombé dessus par hasard, parce qu’un ami m’a demandé de jouer le méchant dans un clip scénarisé. Je me suis pris au jeu, et je me suis renseigné parce que ça m’avait plu. Mais avant ça, j’étais et je suis toujours coach sportif et à côté de ça physio en boîte de nuit.
Comment tu as connu et intégré le PAT studio ?
Alors, j’étais en contact avec Anissa Allali avant même la création de l’atelier. Puisqu’elle faisait des interventions dans une MJC à La Courneuve où j’avais commencé les cours. Quand elle a décidé de lancer son atelier, on en avait discuté ensemble . Du coup je peux dire que je suis un peu son premier élève du PAT studio !
C’est quoi l’ambiance au PAT studio ?
L’ambiance au PAT studio , c’est quelque chose de très spécial. Peu importe les promos, il y a un noyau qui se crée. Anissa arrive à faire germer ça à chaque fois. Il y a vraiment un esprit de groupe très fort à toutes le promos.
Donc l’ambiance est super joviale, et en même temps studieuse. Mais on n’est pas dans quelque chose d’ultra-académique. C’est à l’image des élèves de l’atelier. C’est quelque chose de très spontané.
Comment se déroulent les cours ?
Les cours en eux-mêmes sont très portés acting : travail avec la caméra, travail avec le texte, situations de casting, impros, ce genre de choses. Et la méthode d’Anissa c’est vraiment d’être dans quelque chose d’ultra naturel , de ne surtout pas être dans le surjeu, de vraiment se ressentir dans le texte, se ressentir présent dans la scène, dans le jeu , vraiment être ancré dans son personnage, dans son ressenti du moment.
Et ensuite le texte viendra super naturellement. Le texte finalement, c’est la chose la moins importante. Ce qui compte c’est d’avoir la bonne émotion au bon moment. Puis les mots viendront logiquement en fait.
Quels sont les projets auxquels tu as participé ?
J’ai eu un petit rôle dans « Peur sur le lac » qui est une série sur TF1. J’ai aussi eu un petit rôle où j’ai pu donner la réplique à Jean-Claude Van Damme dans un film qui s’appelle « The last mercenary » , le dernier mercenaire, qui va bientôt sortir sur Netflix. Je suis le rôle principal du prochain court-métrage d’Hicham Tragha. Et en ce moment, je suis un des personnages de « La Revanche des Crevettes Pailletées » , la suite du film à l’affiche du film « Les Crevettes Pailletées » qui sortira au cinéma en 2022.
Comment tu as décroché le rôle pour « La Revanche des Crevettes Pailletées » ?
Le casting, c’est Emmanuel Bourcy, mon agent ( Comment trouver un agent ? )qui m’a mis dessus. J’ai travaillé le casting en amont avec Anissa. On s’est vraiment super bien entendus avec la directrice de casting , Coralie Amédéo et son assistant Djanik Mayaux. C’est quelqu’un de très fort pour mettre à l’aise et faire ressortir le meilleur du comédien. J’ai ensuite eu deux call-backs et j’ai eu le rôle !
Qu’est-ce que tu apprends sur le tournage d’un long-métrage ?
J’ai oublié de préciser, mais parmi mes projets, j’ai eu un des rôles principaux dans la web-série Or noir (Comment créer ta websérie ?). Ça a son importance. C’était la première fois que j’avais un personnage sur la durée qui évoluait, avec une psychologie à développer et à construire.
Avec Les crevettes pailletées c’est la deuxième fois, et sur un projet d’un autre niveau parce que c’est un long-métrage cinéma. C’était vraiment un kiff de travailler avec les réals sur mon personnage : Qu’est-ce qu’il dirait là ?, Pourquoi?, Comment?», Comment il se sentirait ?. C’est vraiment très très cool d’être un peu l’architecte de son personnage et de le voir évoluer tout au long du film. Ça c’est vraiment énorme.
L’aventure est incroyable, on fait sept semaines en Ukraine. On est un peu en vase clos à cause du Covid. Il y a vraiment un espèce de groupe qui est créé. Forcément, ça te met une gifle. parce que t’es en contact avec des comédiens qui tournent depuis des années. Et là, t’as pas juste deux-trois jours sur le film. T’es avec eux donc tu peux échanger, comprendre mieux le métier, etc. C’est vraiment très très stimulant.
Tu le vois comme un accomplissement ?
Je dirais pas que c’est un accomplissement. C’est un accomplissement en soi, mais c’est pas du tout un aboutissement en tout cas. C’est la même chose que les chanteurs qui des fois font une chanson, qui pètent et dont on entend plus parler après.
Là j’aimerais bien avoir un autre projet avec un rôle important que ça soit série, film, peu importe. Je me sens déjà comédien, mais j’ai besoin de confirmer l’essai et de me dire : Ok là j’obtiens des rôles. Ça ira à son rythme !